L'intérêt des têtes de mort est bien sûr dans le graphisme qu'elles proposent mais c'était aussi un challenge pour moi d'arriver à créer une impression d'uniformité dans l'accumulation de ces têtes. Pourtant quand on y regarde de plus près, comme dans le monde des vivants, chacune est unique. Comme dans une foule, on pourrait ne pas distinguer les particularismes des êtres. La solitude... serait-ce la différence ?
Ce projet est ancré en moi depuis assez longtemps. Depuis Fukushima exactement et le titre que j'avais en tête était "nucléaire ! non ! ". Ce travail étant assez laborieux, d'autres projets se greffant entre temps, je l'ai mis un peu de côté. Finalement, je me rends compte que ce bracelet pourrait avoir trop de titres au regard des charniers, des êtres aimés qui s'envolent, de la vie quoi !... Les perles servent à çà : sublimer la révolte, le chagrin, la mélancolie pour devenir un objet joyeux et un petit bonheur. Si j'éprouve comme tout le monde de la tristesse, je ne sais fabriquer que des sourires.
Et puis, et surtout "O solitude "est un merveilleux chant, éloge de la douce solitude, interprété par Alfred Deller sur un thème de Purcell. J'en suis fan.
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La gamme de perles est minimale :
perles anciennes facetées blanches nacrées
perles de jais et un dégradé de perles rondes très fines dans les tons cuivrés.
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| Une innovation : le système de fermeture. Des petits aimants puissants sont enveloppés dans le même tissu de soie que la doublure. Le côté pratique est indiscutable |
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